20 janvier 2012

L'Apollonide, souvenirs de la maison close

« Quand je parle de sexualité, je ne songe pas au coït mécanique névrotique, mais à l'étreinte amoureuse ; non à cette espèce d'urinement-dans-la-femme, mais à la recherche de son bonheur à elle. » Wilhelm Reich, La fonction de l'orgasme, 1952.



Qu'on ne se méprenne pas : ceci n'est pas un compte rendu de film. Ce serait plutôt l'inverse : le compte rendu de ce qu'un film rend compte. Et puis, aussi : un prétexte à parler de nous, les femmes, et de vous, les hommes, car dans un monde constitué d'hommes et de femmes, il va de soi que quand on parle des unes, on parle des autres, et cela il va bien falloir l'accepter. Comme vous êtes forcément l'un ou l'autre, ou l'un et l'autre pour les intersexués, les trans en transition et les hermaphrodites, vous êtes forcément concerné. Le film-prétexte du jour est L'Apollonide, souvenirs d'une maison close, de Bertrand Bonello, sorti en octobre 2011.

Le film

C'est avec beaucoup d'habileté et de talent que Bertrand Bonello, qui s'est beaucoup documenté sur le sujet, nous fait entrer pas à pas dans une maison close de la fin du 19e et du début du 20e siècle, lupanar au décor sophistiqué destiné aux hommes de la haute société.

La progression que nous fait suivre Bertrand Bonello est lente, tranquille – une douce incursion derrière les apparences avec, tout de même, une scène violente au tout début du film. C'est ainsi qu'il commence par nous montrer les femmes telles que les clients veulent les voir : complaisantes et lascives, heureuses en apparences. Mais l'envers du décor ne tarde pas à paraître, sans pathos, sans larmes, sans rien d'exagéré. La présence croissante des gros plans sur les visages fatigués de ces femmes, sur ces visages fermés, las de jouer la comédie, ainsi que la description de l'emploi du temps strict et du règlement auxquelles elles doivent se plier ne peuvent que nous persuader que ces femmes subissent leur sort. L'une est défigurée par un client à la lame rapide, l'autre s'enfuit dans l'opium pour oublier que son client habituel ne veut pas l’épouser, une autre a la syphilis, et toutes ont leur malheur à porter, un malheur de femme qui n'a pas d'autre choix que de vendre son corps. Plus le film avance et plus les visages nous donnent à lire la fatigue de la vie, mais aussi le désespoir et le désir impossible de changer de cap et d'espérer un avenir meilleur.

I. Les femmes

I.1. Qui sont-elles ? D'où viennent-elles ?

Pas de grande bourgeoise, évidemment, dans la prostitution : toutes sont de condition modeste. Au rapports inégaux des genres, se superposent ceux des classes. L'une des prostituées raconte qu'avant d'arriver à l'Apollonide, elle était blanchisseuse : l'argent y était maigre, le travail long, ennuyeux, et pénible. Ses comparses sont à l'avenant : aucune n'a quitté une situation privilégiée pour venir à l'Apollonide. D'une cage, elles sont allées dans une autre. Car ces femmes-là, en quittant leur travail, ou en se rendant à la maison close sans avoir jamais travaillé avant, que cherchaient-elles ? Le confort, une vie agréable, de l'argent, de la liberté, une place loin des corvées de subalterne obligée d'obéir aux ordres. Pour une femme sans instruction, sans relations, sans atouts sociaux, que reste-t-il quand elle refuse les seuls travaux, mal payés, qu'on veut bien lui donner ? Il lui reste son corps. Il lui reste son corps, parce qu'un corps de femme, ça se vend. Il y a un marché pour ça, le marché du sexe, et pour qui est-il fait ? Pour les hommes, bien sûr, depuis très longtemps. Traditionnellement, c'est le corps des femmes qu'on vend pour le plaisir et l'assouvissement des désirs masculins, pas l'inverse. Ses femmes apollonidiennes ne sont donc en rien prostituées par liberté de choix. Elles sont là parce que la prostitution n'est rien d'autre, d'une part, que le résultat d'un système social misogyne qui place les femmes dans de mauvaises conditions économiques et, d'autre part, de la croyance, encore très répandue de nos jours, que les hommes ont plus de besoins sexuels que les femmes et qu'ils sont irrépressibles.

I.2. La cage

Oui, « la cage », car c'en est une. Les conditions de vie des résidentes d'une maison close n'ont rien d'enviable :

- pas le droit de sortir sans être accompagnée par un homme ou par la gérante des lieux. Les sorties sont donc rares, car les hommes, aristocrates de surcroit, invitent rarement une prostituée à sortir dans la rue avec lui, et la gérante n'a pas que ça à faire. Pas de liberté de mouvements, donc.

- pas le droit de quitter la maison si on n'a pas réglé ses dettes à la gérante. Le principe des dettes est simple : quand la gérante fait ses comptes, elle peut soustraire à la somme gagnée une somme correspondant à une sorte d'amende si elle considère que la fille n'a pas assez souri, n'a pas été suffisamment gentille, accueillante, aguicheuse, etc. Evidemment, la gérante ne cesse d'ajouter des dettes aux filles pour les empêcher de partir. Qui sait si elle en retrouverait d'aussi bien ? Pas le droit, donc, de refaire sa vie quand et si bon nous semble.

- pas le droit d'avoir son propre emploi du temps. A cinq ou six heures, la journée de travail commence : un coiffeur vient à domicile, les filles se lavent, se parfument, s'habillent, se font belles. Puis les hommes arrivent : elles doivent alors jouer leur jeu, quel qu'il soit, puis les encourager à monter dans une chambre, essayer d'avoir plusieurs clients dans la nuit. Elles ne se couchent qu'au petit matin, quand ces messieurs de la haute veulent bien quitter les lieux. Le reste du temps, elles n'ont pas le droit de sortir : elles s'occupent comme elles peuvent dans la maison. Pas de promenade, pas de spectacle, pas de sorties d'ordre pratique ou de loisir, ni air si soleil ni pluie pour ces séquestrées. Rien que la prison de la maison. Pas le droit, donc, à son autonomie.

- pas le droit d'être appelées par leur nom, elles sont les produits qu'on propose sur un marché. Madeleine est La Juive, les autres à l'avenant : Caca, La Petite, L'Algérienne, et cetera, selon la spécialité ou le type morphologique, de même qu'on demande, à la pizzeria, une quatre-saisons, une fruits de mers ou une chorizo. Privées de leur identité et réduites à la projection fantasmatique des hommes, elle sont dépossédées de leur humanité. Pas le droit, donc, à son identité propre.

- et évidemment, pas le droit de se plaindre, de dire qu'on en a marre, qu'on veut partir, sortir, prendre l'air, faire un tour, avoir une autre vie, aimer et être aimée. Pour cela, c'est exactement comme n'importe quel employé qui tait son ras le bol devant son employeur et râle et rêve avec ses collègues. Sauf que lui, quand il sort du boulot, il peut respirer un autre air.

- obligation à une hygiène irréprochable, après chaque rapport sexuel, et à un examen médical mensuel pour repérer les syphilis. Mais ne croyez pas qu'il s'agisse de protéger la santé des femmes, non : il s'agit de protéger les clients. Car quand l'une d'elle a la syphilis, elle n'est pas soignée : elle est simplement éjectée, avec le droit, tout de même, de mourir dans la maison. Dans cette histoire, ce sont encore les hommes qui sont protégés, et l'aristocratie. Le client de la fille qui a la syphilis le lui écrit : « dans ma famille, on n'a jamais eu de telle maladie ». Sous-entendu : et on n'en aura jamais, parce que nous sommes de sang noble et que nous serions avilis d'un tel mal. Ces hommes exigent donc de pouvoir passer leurs nuits dans une maison close sans en subir les éventuels désagréments. Quant aux visites médicales, les filles, qui tremblent qu'on leur détecte une maladie, y sont traitées comme du bétail, leur identité sociale de sexes sur pattes leur est rappelée à chaque instant.

I.3. La totale instrumentalisation

Exactement comme les répressions physiques et psychologiques que les hommes violents font subir à leur compagne pour en faire leur pâte à modeler, toutes les conditions sont réunies pour que les prostituées soient instrumentalisées à des fins financières dont le bénéfice ne leur revient pas. En bref, c'est le système du capitalisme : l'exploitation des pauvres par et pour les riches. A l'instrumentalisation de leur corps s'ajoute celle de leur comportement, des expressions de leur visage, de tout un jeu destiné à plaire aux aristos qui viennent non seulement pour le sexe mais aussi pour passer la nuit en bonne et belle compagnie. Ces femmes-agrément sont des sortes de geisha qui couchent. Car une telle maison n'est pas de celles où on entre juste pour coucher. C'est une maison où on passe des heures innombrables dans le salon à décor de théâtre, à boire du champagne entre hommes et femmes et à s'amuser à des jeux de société, avant de se rendre dans une chambre avec une fille de son choix. Pendant ces heures, les femmes, qu'elles soient heureuses ou malheureuses, ont l'obligation de donner toutes satisfactions : leur complaisance à l'égard des hommes va loin, aussi loin que les désirs masculins, et celle-ci, jeune et fraîche, doit sourire, caresser et complimenter le vieillard qui la pénétrera ensuite. Cette autre, au visage fatigué et lourd de désespoir quand elle est seule dans l'ombre de l'escalier, fumant sa cigarette après une passe, devra bien vite se recomposer une figure aimable quand elle reviendra dans le salon. Cette autre encore, déçue jusqu'au désespoir, jusqu'à s'enfermer dans l'opium, parce qu'un client dont elle était la favorite n'a aucune intention de l'épouser, est tenue de sourire et de séduire, malgré la présence dudit client qui en a choisi une autre selon sa fantaisie. L'instrumentalisation est totale : à chaque instant, elles doivent être celles qu'on attend qu'elles soient, non celles qu'elles veulent être.

Femmes objet dans le salon, elles le sont encore et toujours, mais de manière différente, quand elles sont seules avec leurs clients dans les chambres. Car ces aristos aux goûts raffinés ne se contentent pas de sexe, il leur faut encore une mise en scène dans laquelle les prostituées jouent un rôle qu'elles n'ont pas choisi. Parler de sexe en japonais déguisée en geisha, faire l'amour dans une baignoire pleine de champagne, jouer les automates habillée en poupée mécanique, ouvrir son sexe en grand pour que l'homme regarde à l'intérieur, être taillée d'un coup de couteau à la façon du Joker sont les exemples montrés par Bonello (le dernier exemple n'étant pas un jeu autorisé par la maison). Et quand vient le moment du sexe, il est d'une tristesse incommensurable. Les gros plans sur les visages des femmes révèlent leur fuite volontaire dans une abstraction pour ne pas savoir ce qu'elles sont en train de subir, un désespoir ravalé d'une situation où, à quatre pattes, elles sont pénétrées par un homme pour son plaisir personnel, uniquement parce qu'il paye et que le système social inégalitaire ne leur donne aucun droit à une vie de leur choix.

II - Les hommes

Et les hommes dans tout ça ? Qui sont-ils ? Que font-ils là ? Que viennent-ils chercher ? Pourquoi payent-il ? La question peut sembler incongrue, et pourtant Bertrand Bonello, à sa manière, nous montre que non. Les scènes sexuelles présentent non seulement le visage désespéré et volontairement absent des femmes, mais aussi celui des hommes qui, malgré leur pouvoir et leur fric, n'ont pas l'air de s'épanouir. C'est la caméra qui nous montre le parti pris de Bonello : des gros plans sur les femmes, parce que ce sont elles qui importent le plus, un arrière-plan discret pour les hommes. Cela dit, il ne nous les montre pas exultants de bonheur. Ce sont même des visages qui sentent la misère sexuelle et humaine à plein nez.

Mais qu'on ne se méprenne pas : je ne suis pas en train de plaindre ces hommes. Celles qui sont vraiment à plaindre, ce sont les femmes que les hommes traitent comme des objets, des animaux, des mécaniques, comme tout ce qu'on voudra sauf des êtres humains. D'ailleurs, l'un des clients de cette maison rend ce fantasme apparent : il demande à une des prostituées de faire l'automate. Ce n'est qu'après l'avoir bien regardée dans cette activité qu'il se place derrière elle et la « prend en levrette », comme on dit, position pratiquée à d'autres moments du film : qu'on ne s'en étonne pas, c'est celle où on ne voit pas le visage d'une personne, celle où on peut donc oublier qu'on est en train de commettre un viol, celle, encore, où on peut délibérément s'épargner de voir la douleur qui se lit à livre ouvert sur un visage. Il ne faudrait quand même pas que la gâterie sexuelle soit contrariée.

Je reviens aux visages des hommes pendant les coïts. Bertrand Bonello ne nous montre pas des visages épanouis, heureux, exaltés. Non. Il nous montre des hommes qui « font leur petite affaire » mécaniquement. C'est très intéressant. C'est un argument en faveur de l'égalité hommes-femmes, du respect mutuel, un argument pour faire cesser cette utilisation du corps des femmes par les hommes. Les hommes auraient tout à gagner, eux aussi, à troquer la satisfaction de leur plaisir immédiat contre un partage complice indubitablement épanouissant, et à cesser de croire qu'ils ont des besoins uniquement physiques.

En effet, l’épanouissement sexuel n'a rien à voir avec forcer quelqu'un à se prêter à un jeu qu'il ne veut pas. Que fait-on avec une femme qu'on force ? On lui fait écarter les jambes, et on lui grimpe dessus. On tire son coup. On la met à quatre pattes, et on la pénètre en allers-retours répétitifs en lui tenant les hanches pour bien s'enfoncer en elle. Là encore, on tire un coup. Ou alors, on la fait mettre à genoux – et tout est là, déjà, dans cette mise à genoux de soumission – et on donne sa queue à sucer en l’attrapant par les cheveux, en appuyant sur sa tête pour qu'elle suce profondément, et tant pis si ça l'étrangle – ça prouve qu'on en a une grosse et une grande. Une autre façon de tirer un coup. Un coup de canon. Un coup de fusil. Le coup d'une arme, d'un instrument de guerre, là où il devrait n'y avoir qu'affection et respect. N'empêche, un coup reste un coup. Le ridicule de l'affaire, c'est que les hommes eux-mêmes ne se rendent pas compte qu'avec un coup, on fait beaucoup de mal et on ne va pas bien loin. Tirer un coup, c'est juste éjaculer. Ce n'est que ça : pas grand chose. Point barre. Pas très intéressant au fond, si on y réfléchit. Si eux y réfléchissent. Si vous, hommes mûrs et jeunes garçons, y réfléchissez.

D'autant qu'avec une femme qu'on ne force pas, c'est tout autre chose. C'est le plaisir qui dure. C'est le jeu, l’initiative, la surprise, la joie, le rire, l'extase, les recommencements, l'estime, le bien-être, le cœur qui se réchauffe, le corps qui se délasse et qui s'aime. Et puis c'est la découverte, les mots gentils, la compréhension de désirs et de plaisirs, la coopération, la sensualité développée en une extase qui dure.

Alors oui, les hommes ont eux aussi à y gagner. C'est dommage que seules les femmes le sachent la plupart du temps.

III. Se prostituer, ce n'est pas seulement louer son corps

Penser la dichotomie corps/psychée, c'est obéir à celle qui fut répandue par l'église chrétienne, renforcée par Saint Augustin au 5e siècle, et qui perdure encore aujourd'hui, culpabilisant le sexe, décrétant que le corps est l'instrument du mal et que l'esprit est celui du bien. C'est accepter une thèse qu'on retrouve chez St Paul, chez Platon, chez les gnostiques et bien d'autres encore (Tarsiote, Méthode d'Olympe, Grégoire de Nysse, etc.), avec ou sans notion sexuelle. Séparer le corps et l'esprit est une violence : aucun être humain ne peut y parvenir sans dégâts sur lui-même. Finalement, l'Eglise et les philosophes de l'âme pure ont bien arrangé les affaires des hommes, et le marché du sexe. Ce sont eux qui ont encouragé les gens à n'avoir qu'une sexualité procréatrice, sans plaisir, sans sensualité, sans désir, sans relation à l'autre. La seule relation à la fois autorisée et obligatoire n'est surtout pas celle de l'intimité : c'est celle de institution du mariage. C'est ainsi qu'est née la chemise chrétienne, longue chemise de nuit pour femme, couvrant tout le corps, équipée d'un trou à l'endroit du sexe pour que monsieur vienne pénétrer madame sans autre contact, le plus court possible. A votre avis, qui avait le plus de plaisir, même fugace ? Le monsieur qui va et vient et qui éjacule, ou la dame immobile, les jambes écartées, qui attend que ça passe ? L'homme, bien sûr. Déportez cette situation dans une relation de sexe payé et vous avez la prostitution. Hors la procréation, on est dans le même schéma, un schéma mental unique où les hommes prennent vite fait leur plaisir sur une femme contrainte à la soumission et à l'immobilité.

Encore aujourd'hui, les sexologues luttent chaque jour contre cette dichotomie entre corps et esprit, invitant les femmes à oser vivre leur sexualité, poussant les hommes à caresser, embrasser, considérer leur femme comme une personne dont le corps nu est relié à une psyché, une pensée et des émotions. Alors, que personne ne vienne me dire que se prostituer, c'est juste vendre son corps. C'est impossible, et c'est donner raison à une pensée de religieux et de philosophes misogynes. Soit on aime se prostituer, et esprit et corps sont contents. Soit on n'aime pas, et esprit et corps sont violentés.

J'en ai fini de mon décorticage. Pour celles et ceux qui auraient envie de me hurler que mon tableau, et celui de Bonello, sont noirs, et qu'il y a non seulement des prostituées qui aiment leur métier, mais qu'en plus il y a aussi des hommes prostitués, je dirai ceci : oui, il y en a, mais elles et ils sont rares, et Bonello trouve le moyen de les illustrer en la personne d'un jeune garçon qu'on ne voit qu'au début, qui vit ailleurs et dont on sait que la gérante peut le faire appeler si besoin, et d'une jeune fille de 15 ans qui désire sans l'ombre d'un doute travailler à l'Apollonide, y aime sa vie, déclare qu'elle a adoré baiser dans une baignoire de champagne, s'amuse des jeux des clients, mais qui s'en va assez vite, avant que les dettes ne la prennent en otage.

Magnifique esthétiquement et d'une intelligence fine malgré la délicatesse du sujet, ce film prend le parti de dire à travers une description détaillée que bon nombre de femmes prostituées n'ont pas choisi cette vie-là, une vie d'esclave dans une cage en plaqué or.

Virginie

3 commentaires:

  1. Merci beaucoup pour ce commentaire de film...

    Cet article a le mérite de d'exposer méthodiquement ce qui n'est que suggéré dans le film... C'est utile pour que le film ne soit pas perçu comme un tableau historique pittoresque mais bien comme un dévoilement juste et documenté de ce qu'est la prostitution "même" dans les maisons closes !

    RépondreSupprimer
  2. Bonjour Simon Garcia,

    Merci pour votre commentaire. Ca me fait plaisir que vous ayez apprécié mon travail méthodique.

    Virginie

    RépondreSupprimer
  3. Les maisons closes sont fermées en France depuis 1946. Et strictement AUCUNe pute (femme ou homme) ne veut les voir rouvertes. Débat stérile donc. Le vrais enjeux du travail sexuel actuel sont ailleurs.

    RépondreSupprimer