10 avril 2010

Edito 2


La guerrière qui sommeille en nous toutEs se réveille !

Le cri de guerre : AAAAAAAAAHHHHHHHHH
Le cri ne suffirait-il pas à déboucher les oreilles de ces messieurs ? Notre couverture et l'arme que nous y brandissons fièrement est un appel à la résistance ! En ce début d'année 2010, nous devons nous poser les vraies questions et arrêter de tourner autour du pot. Que voulons nous ? L'égalité ? La parité ? Une nouvelle société débarassée du patriarcat et des phallocrates qui nous dirigent ? Chacune d'entre nous a son mot à dire, le débat est ouvert mais nous devons nous positionner ! A vos plumes, nous attendons vos commentaires, vos idées, vos réflexions et surtout vos cris !
Les Poupées en Pantalon lancent un appel à cris ! Qu'attendez vous ?!


Du cri de souris au cri de rage :
Certains cris sont trop timides, ils paraissent importants mais finalement ne sont que des chouinements. Nous ne voulons pas de « réformettes », nous voulons un changement de la société. Il s'agit de repérer ces cris de souris et de les amplifier, d'arrêter de se plaindre pour enfin commencer à revendiquer et imposer la vision du monde que nous exigeons. Alors prenons une grande respiration et poussons ce cri de rage qui nous gratte le fond de la gorge et qui nous empêche de parler.

Les cris de soutien :
Ce numéro deux est enfin sorti, nous avons réussi à nous débrouiller, encore une fois, pour ne pas vous envahir de publicité, mais les Poupées ont pourtant connu beaucoup d'embûches, surtout financières, donc encore merci à celles et ceux qui nous soutiennent encore.
Mais sachez que les Poupées poussent aussi des cris, qu'elles envoient vers les autres, celles motivées, qui lancent des projets féministes et n'ont pas peur de dire ce qu'elles pensent!

La diversité des cris :
Le numéro que vous tenez entre vos mains est composé de plein de voix différentes. Et il est, nous l'espérons, le début du reflet de notre diversité. Nous avons reçu des articles avec lesquels nous n'étions pas forcément en accord mais qui nous permettaient de mettre en valeur nos contradictions. C'est pour cela que tous les articles de ce numéro sont signés, il n'était pas question pour nous de rester homogènes ni de devenir consensuelles ou convenues.
N'hésitons plus, soyons impolies, transgressives, pacifistes ou activistes, soyons ce que nous voulons être et arrêtons de nous excuser d'être des femmes qui pensent. Entrons en résistance pour ne plus laisser passer des lois qui ne nous conviennent pas, des attitudes qui nous dégradent, des mots qui nous insultent et des idées qui nous révoltent.

Les cris à répétitions :
Un seul cri ne suffit peut être pas à obtenir cette victoire tant attendue. Mais une victoire, c'est ce qui nous manque à toutes depuis longtemps, une victoire obtenue par la rue, par les femmes dans la rue, par les femmes en colère dans les cours, les boulevards, les rues et les ruelles. Nous ne voulons plus être dans les impasses et pour cela il est nécessaire de s'organiser et de combattre ensemble la société actuelle qui ne cesse de remettre les femmes à des places (foyer, objet, publicité, épouse, mère...) qu'elles ne veulent pas ou plus occuper.

Alors la bonne résolution des Poupées pour cette année est de ne jamais nous arrêter de crier jusqu'au triomphe de nos revendications !

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