« Le 8 mars, journée des femmes en lutte »
Clara Zetkin, Olympe de Gouge, Flora Tristan, Alexandra Kollontaï… Ces noms sont ceux de toutes les inconnues de l’Histoire qui ont fait de cette journée une journée de lutte. Avec toutes les femmes qui sont descendues dans les rues, revendiquer, crier, se battre pour leurs droits ! A disposer de nos corps, à être indépendantes des hommes, à dire « non c’est non », à choisir nos sexualités… Le 8 mars 2011 nous serons plusieurs et plurielles à défiler ensemble pour détruire « LA fâme » à laquelle nous devrions TOUTES ressembler, la putain ou la mère au foyer… Brisons les carcans que la société nous impose, respirons ensemble pour crier collectivement !
« Ne me libère pas, je m’en charge »
Fermeture des centres IVG, suppression des aides aux Plannings Familiaux … Les attaques contre les femmes par le gouvernement sont intolérables. Cette politique se fonde sur la domination des hommes sur les femmes. Organisons nous nous-mêmes, car qui mieux que nous-mêmes peut savoir ce que nous voulons ? Qui mieux que les femmes savent ce que c’est que d’être en permanence emmerdée, reluquée, insultée, violentée, dénigrée... ? Nous défilerons entre femmes pour créer un espace qui soit le nôtre et plus exclusivement celui des hommes. Les mouvements féministes et les femmes n’ont jamais eu besoin d’hommes pour porter leurs paroles sur la place publique. Ce 8 mars, en organisant une marche non mixte de nuit, nous voulons rappeler que la non mixité est un outil de lutte.
« La nuit, dans la rue, nous marcherons sans peur »
Nous reprendrons cet espace public, toujours pas acquis. Nous subissons la division sexuelle de l'espace (public = masculin / privé = féminin), encore plus forte la nuit. L'espace public nocturne reste réservé aux hommes. Les femmes n'y circulent qu'au prix de la menace et de la peur. Laquelle d’entre nous n’a jamais accéléré le pas en entendant du bruit derrière elle ? Ou n’a finalement choisit son pantalon plutôt que sa jupe, de peur des regards lubriques ? Nous ne voulons plus avoir peur ! Revendiquons notre liberté à sortir quelque soit l'heure, dans la tenue que nous voulons et sans avoir besoin d'être accompagnées... Ces 12 heures après le coucher du soleil sont aussi les nôtres et nous marcherons pour nous les réapproprier. Parce qu'une femme qui sort la nuit n'est pas une salope mais une femme qui travaille, s’amuse ou se balade. De 23 à 6 heures, où que nous soyons, nous le crierons : la nuit, la rue nous appartient !
Les Poupées en Pantalon
Manifestation le 8 mars à 22H15 place Kleber !
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